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Toulouse Mobilité

Le téléphérique toulousain : un exemple de marketing territorial

Depuis la loi de décentralisation politique dans les années 80, qui a donné une plus grande indépendance aux communes françaises, ces dernières essayent de mettre en lumière leur territoire pour attirer aussi bien des habitants que des entreprises. Pour cela, les municipalités françaises ont recours à ce qu’on appelle le marketing territorial.

Le marketing territorial, qu’est-ce que c’est ?

Dans un article paru en 2008 dans La Revue des Sciences de Gestion, Jérôme Baray souligne que « [l]e rayonnement des territoires est un défi stratégique pour les collectivités qui souhaitent pérenniser leur développement local ». Ainsi, à l’heure où nos sociétés sont tournées vers le monde, on voit qu’il en est de même pour les communes et villes françaises. Ainsi, on voit fleurir de plus en plus de projets visant à capter l’attention à la fois des individus et des investisseurs, entreprises ou autres.

Pour pouvoir se démarquer des autres villes et territoires, les municipalités ont recours à ce qu’on peut appeler du marketing territorial. Les communes reprennent ainsi les codes et les techniques du marketing de consommation de masse pour promouvoir leur territoire et lui donner une plus grande visibilité. Pour cela, les municipalités peuvent utiliser les sites web et les réseaux sociaux comme vitrines, pour mettre en avant les projets d’urbanisme qu’elles portent, et ainsi montrer leur développement et leur dynamisme à de potentiels habitants ou investisseurs français comme étrangers.

On retrouve ces techniques de mise en valeur d’un territoire dans les discours que portent Toulouse Métropole, l’entreprise de transports toulousaine Tisséo et la Ville de Toulouse sur le projet de téléphérique qui doit relier le sud de l’agglomération en passant au-dessus de la Garonne.

Vidéo promotionnelle du futur téléphérique – © TAILLANDIER ARCHITECTES ASSOCIES

Le projet « Téléphérique Urbain Sud »

Les travaux pour le téléphérique urbain ont débuté en juillet dernier. Ce projet, à l’étude depuis 2005, devrait voir le jour à la fin de l’année 2020. Avec un budget estimé au départ à 54 millions d’euros, la ligne va finalement représenter un investissement de 82 millions d’euros. Une partie des coûts du projet sera pris en charge par la région Occitanie et la métropole toulousaine, car ce projet s’inscrit dans le Projet de Mobilités 2020-2025-2030 porté par la Ville de Toulouse et Tisséo.

Les chiffres du projet

  • Un tracé de 3 km ce qui en ferait le téléphérique urbain le plus long de France ;
  • 3 stations : l’Oncopôle, le CHU Rangueil et l’Université Paul Sabatier ;
  • 10 min pour relier les extrémités de la ligne ;
  • Un service assuré de 5h du matin à minuit ;
  • 8 000 voyageurs attendus par jour ;
  • 1 cabine toutes les 90 secondes aux heures de pointe ;
  • Il sera conçu pour résister à des vents de 108 km/h ;
  • Le point le plus haut culminera à 70 m ;
  • Seulement 5 piliers pour soutenir la ligne.
Le tracé du futur téléphérique. ©DR

Un projet qui s’inscrit dans le Projet de Mobilités 2020-2025-2030

Si ce projet a pu voir le jour, c’est parce qu’il répond en réalité à l’obligation qu’ont toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants d’avoir un Plan de Déplacements Urbains. Tisséo, va reprendre les mesures du PDU et ainsi créer le Projet de Mobilités 2020-2025-2030 dans lequel s’insèrent toutes ses réalisations concernant les transports : du dédoublement du métro à la création du téléphérique, en passant par des pistes cyclables.

Avec l’accord et l’aide de la métropole toulousaine et de la région Occitanie, Tisséo s’engage ainsi à lancer des chantiers pour promouvoir les mobilités douces qui répondent à la demande des habitants et qui respectent l’environnement.

Présentation du Projet de Mobilités 2020-2025-2030. © Tisséo Collectivité

Tisséo élargie son offre de transport


En juillet dernier, Tisséo a présenté les avancées du projet de téléphérique urbain dans un communiqué de presse, et notamment l’accord de la commission d’enquête. L’entreprise de transport toulousaine y présente aussi l’identité de sa future offre : Téléo. Avec ce nom, l’entreprise s’assure d’une continuité dans son image de marque et donc d’une meilleure acceptation de ce mode de déplacement par les utilisateurs des transports en commun toulousains.

« La résonnance recherchée avec Tisséo ou encore Linéo, assure un lien de parenté avec les marques institutionnelles ou commerciales et contribue ainsi à une meilleure attribution du produit à la marque. » (communiqué de presse Tisséo, 5 juillet 2019)

Les études de faisabilités menées par l’entreprise Tisséo ont commencé dès 2005. Après plusieurs concertations publiques et remaniements du tracé, la commission d’enquête publique a validé les changements au début du mois d’avril 2019. Avec cet avis favorable, Tisséo et la municipalité ont fait démarrer les travaux dès la fin juillet. Avec une date de mise en service prévue pour la fin de cette année, les travaux de construction des trois stations ont débuté en même temps sur les lieux des futures stations.

Quelle image pour la métropole toulousaine ?

Tisséo et la métropole toulousaine se félicitent des accords obtenus et annoncent que Toulouse possédera le plus long téléphérique de France avec les 3 km de la ligne. Dans leurs différentes présentations du projet, ces deux entités insistent vraiment sur ce point et également sur l’idée que Toulouse va rejoindre ainsi un « club très fermé » : celui des grandes métropoles qui possèdent un téléphérique comme transport en commun. Cette idée va être reprise dans tous les articles de presse et les communiqués réalisés par les différents acteurs du projet.

En reprenant dans leurs discours les arguments sur la dimension innovante du projet, mais également sur sa dimension écologique, la métropole toulousaine, ainsi que Tisséo, donnent à voir une image du projet, un ethos, qui sous-entend aussi l’image que la Ville de Toulouse veut se donner. Ainsi, cette dernière cherche ainsi à assoir sa position de ville à l’avant-garde des innovations et des changements, le tout en adéquation avec l’environnement qui est au cœur de leurs discours.

Toulouse, ville dynamique et innovante

Avec ce projet, la ville de Toulouse se positionne tout d’abord comme une ville dynamique, innovante, et qui cherche à attirer un maximum de personnes sur son territoire : futurs habitant·e·s, étudiant·e·s mais aussi entreprises. Le premier point avancé pour légitimer cette construction, c’est la volonté de répondre à l’augmentation démographique que connait la métropole toulousaine, tout en pensant au futur de la ville et de ses moyens de transports. Les 3 stations qui vont être reliées par la ligne de téléphérique représentent également des pôles économiques majeurs, mais aussi des centres d’innovation. En effet, l’Oncopole, par exemple, est l’un des plus grand centres de recherche sur le cancer en France et cette structure développe des protocoles médicaux pour soigner les patient·e·s atteint·e·s d’un cancer.

Le dynamisme de la ville est montré par le fait que la ligne de téléphérique va faire la jonction entre les lignes de métro A et B, mais également avec les lignes de bus. C’est l’arrêt de l’université Paul Sabatier qui va être l’épicentre de cette jonction de moyens de transport.

Toulouse, ville écologique

Dans les discours qui sont portés par Tisséo ou la métropole toulousaine, ce projet de téléphérique est un premier pas vers le futur de la ville de Toulouse mais également un argument appuyant une politique environnementale en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, portée par la mairie. En effet, en inscrivant ce projet dans son plan de mobilités, Tisséo répond à la fois à la demande de la métropole toulousaine en matière de transport pour faire face à l’augmentation démographique de la ville, due à son attrait économique pour les entreprises, mais également à une demande de réduction des émissions de gaz à effet de serre, enjeu majeur de nos sociétés et de notre époque.

Même si les travaux engagés pour la construction du téléphérique sont coûteux et ont un impact sur l’environnement, Tisséo et Toulouse Métropole espèrent rentabiliser cet investissement et, d’une certaine manière, annuler les effets néfastes pour l’environnement causés par les travaux grâce aux futurs usagers de ce moyen de transport, et donc à la baisse du nombre de voitures utilisées dans les déplacements de ces derniers.

En mettant en avant le côté écologique de ce moyen de transport (faible émission de CO2 car totalement électrique), Tisséo et Toulouse Métropole exposent également la volonté de changer les habitudes de déplacement des toulousain.e.s. En effet, avec ce mode de transport, qui va relier les rives opposées de la Garonne, la municipalité espère ainsi réduire les embouteillages du périphérique, en faisant gagner du temps aux usager.e.s tout en réduisant l’impact environnemental que des trajets en voiture peuvent occasionner notamment lors d’embouteillages. Avec ce projet, Tisséo veut que les toulousain·e·s prennent de moins en moins leurs voitures pour se déplacer. Pour cela, l’entreprise insiste sur le fait que les usagers pourront bénéficier des lignes de métros, de bus, de tramway et de la ligne de téléphérique avec un seul et même abonnement.

Mais le projet de téléphérique dont nous venons de parler n’est pas le seul projet de marketing territorial d’envergure que porte la mairie toulousaine. En effet, celle-ci a posé les premières pierres d’un autre chantier important, celui de la Tour Occitanie, futur gratte-ciel du centre-ville.

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Toulouse Mobilité

La ligne 3 du métro Toulousain : une ligne par et pour les citoyens

En 2025, une troisième ligne de métro sera créée à Toulouse permettant de relier 2 pôles importants de la métropole. La parole citoyenne a pris une place quasi décisive sur la poursuite de ce projet d’envergure, ensemble décryptons les étapes qui ont permis à cette proposition hypothétique de devenir concrète.

Tisséo Collectivités veut construire avec vous et pour vous la 3e ligne de métro et la connexion ligne B.

toulousemetro3.fr

C’est en décembre 2013 que les toulousains entendent parler pour la première fois de la possibilité de création d’une troisième ligne de métro dans la ville, voici un court récapitulatif des différentes étapes de l’émergence de ce projet :

Toulouse, une ville mobile

Plan actuel du métro toulousain

Le métro toulousain est actuellement constitué de 2 lignes qui se composent chacune de 18 stations intermédiaires, ensemble, elles représentent plus de 28 km de voies. La ligne A, créée en 1993, rejoint Balma-Gramont au nord-est à Basso-Cambo au sud-est. Quant à la ligne B, elle a vu le jour en 2007 et rejoint le quartier de Borderouge, au nord, à Ramonville, ville se situant au sud de Toulouse.

La création de la troisième ligne fait partie du projet mobilités 2020.2025.2030, porté par Tisséo collectivités. Ainsi, ce projet a pour but de faire de Toulouse une ville plus accessible. En effet, cette métropole est considérée comme la ville la plus dynamique de France, avec une croissance démographique importante et un fort dynamisme économique. Ainsi, pour Tisséo, il est important que les transports urbains soient en adéquation avec l’expansion de la ville. C’est pourquoi innovation, attractivité et accessibilité sont les maîtres mots de ce projet.

La ligne 3, une ligne hyperconnectée

Présentation du projet par Tisséo Collectivités © Tisséo Collectivité

L’hyper-connectivité de la ligne est un point important que Toulouse Métropole met en avant lors de la promotion de ce projet, qui devrait voir le jour en 2025. Ainsi, avec une longueur totale de 27 km et 21 stations, cette ligne desservira :

  • 5 gares SNCF,
  • 5 stations en correspondance (lignes A, B et tramway),
  • 8 espaces de dépose/covoiturage,
  • 4 parc-relais,
  • 5 gares-bus.

Elle pourra proposer jusqu’à 200 000 déplacements par jour en joignant la commune de Labège à celle de Colomiers : 2 pôles économiques toulousains importants. De plus, la ligne aéroport express, incluse dans le projet, permettra le lien direct entre cette nouvelle ligne et l’aéroport.

La mairie de Toulouse appuie d’autant plus sur l’aspect écologique du projet, qui devrait permettre de limiter l’usage des voitures et ainsi réduire la consommation de 20 millions de litres de carburant par an, comme précisé dans le magazine d’information de la ville. Cette ligne aura également comme aboutissement de désengorger aussi bien le périphérique toulousain (extrêmement dense en heure de pointe) que le centre ville, en permettant notamment la réappropriation de ce territoire par les piétons et les vélos.

La parole citoyenne, un point central dans le projet

La commission d’enquête a rendu ses conclusions le 11 octobre dernier. Verdict ? Avis favorable ! Pour la 3e ligne de métro, sa liaison avec l’aéroport et sa connexion à la ligne B. Une étape décisive qui signe le coup d’envoi du projet.

Magazine de la mairie de Toulouse de novembre 2019

C’est lors de 3 grandes étapes majeures que les habitants de Toulouse ont pu donner leurs avis quant à la création de cette nouvelle ligne. De décembre 2015 à juillet 2019 ont eu lieu un débat public, une concertation publique et une enquête citoyenne qui ont permis de récolter un grand nombre de propositions et d’avis sur cet important projet.

Le débat public

Entre décembre 2015 et décembre 2018, les acteurs du projet ont mis en place un débat public. Ce débat citoyen est une action mise en place permettant d’informer le public, mais également de faire participer les citoyens en leur demandant leurs avis quant au projet. Ainsi, le débat public permet d’associer les habitants au projet pour faciliter la mise en place de ce dernier en prenant en compte de leurs recommandations.

Présentation du débat public de la troisième ligne de Toulouse © CNDP

Le débat public voit le jour suite à une expérimentation en décembre 1992, et c’est le 2 février 1995 qu’est instituée la loi Barnier, qui « prévoit l’association et la participation du public à « l’élaboration des projets d’aménagement ou d’équipement ayant une incidence importante sur l’environnement ou sur l’aménagement du territoire » ».

Carte représentant les points de rencontres du débat public
Points de rencontres du débat public © Tisséo Collectivité

Pour le projet de la ligne 3 du métro, c’est 72 % des avis qui ont été favorables avec, en somme, les avis de 3 000 participants recueillis durant les 80 rencontres publiques, les 43 cahiers d’acteurs et les 16 débats mobiles mis en place. Aussi, 4 890 questionnaires ont été renseignés, 21 226 personnes ont visité le site internet, 314 questions ont été posées et 837 avis et commentaires ont été déposés en ligne.

C’est le 11 juillet 2018 que le comité syndical de Tisséo Collectivités approuve le tracé définitif de la ligne 3 suite à ce débat public et à ces nombreuses contributions.

La concertation publique

De mai 2017 jusqu’en février 2019, c’est la concertation publique qui est ouverte. La concertation a pour but de trouver un consensus sur un projet commun. Ainsi, elle implique aussi bien des acteurs du projet que les citoyens.

3ème ligne de Métro : une concertation en continu et volontaire © Tisséo Collectivité

Lors d’une concertation publique, il est obligatoire de nommer un garant qui sera en charge de veiller au bon déroulement de l’action. Ainsi, pour le projet de la ligne 3 du métro, c’est Jean-Claude Ruysschaert qui fut nommé,  un ingénieur à la retraite. Afin d’être le plus objectif possible, le garant doit être complètement extérieur au projet. Ses rôles principaux sont :

  • vérifier que les modalités de la concertation soient respectées,
  • appuyer la parole citoyenne et l’expression de chacun·e des participant.e.s,
  • répondre aux différents questionnements formulés par le public.

Lors d’une concertation, la transparence, l’équivalence et l’argumentation sont les principes mêmes. Il est important que l’information soit de qualité, compréhensible et disponible au plus grand nombre. De plus, toute personne doit avoir la possibilité de s’exprimer si elle le souhaite. C’est pourquoi il a été mis en place sur le projet toulousain 9 ateliers citoyens qui ont eu lieu entre septembre et décembre 2019, où chacun.e des participants a pu apporter un avis argumenté. Cette campagne a ainsi été faite aussi bien sur les réseaux sociaux, que par des acteurs locaux tels que les mairies de quartier, les entreprises ou les institutions afin que tout un chacun puisse y accéder.

La concertation, comme le spécifie Hubert Touzard dans son article Consultation, concertation, négociation. Une courte note théorique, est un acte qui permet de :

« trouver un accord, de résoudre ensemble un problème qui se pose […], de prendre ensemble une décision collective, ou de préparer une décision prise en final à un autre niveau. »

Touzard Hubert, « Consultation, concertation, négociation. Une courte note théorique », Négociations, 2006, p. 67-74

En février 2019, le garant a fait le bilan de cette concertation, qui n’a pas permis de tomber sur un projet commun mais qui a permis aux acteurs du projet de justifier leurs choix et leurs décisions quant à leur positionnement.

L’enquête publique

Entre le 6 juin et le 18 juillet 2019, c’est au tour de l’enquête publique d’être ouverte. L’enquête publique a été précisée par la loi loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010, et est faite en amont de grandes décisions impliquant des aménagements de territoires à caractère environnemental ou impliquant la santé, mais aussi lors d’une future déclaration d’utilité publique.

L’enquête publique a différentes fonctions, telles qu’informer le public sur le projet et prendre en considération les différents avis des citoyens. Et c’est à la suite de cette enquête que la commission pourra donner un avis favorable ou défavorable à la poursuite du projet.

Affiche pour la promotion de l’enquête publique © Tisséo Collectivité

Cette enquête a eu lieu durant 43 jours au centre de Toulouse mais aussi dans 4 communes voisines de cette dernière (Blagnac, Colomiers, Labège, Ramonville Saint-Agne). Elle était déclinée en 2 versions :  une première en numérique et une seconde en papier disponible dans différents lieux, tels que les mairies, afin qu’elle puisse être consultée par le plus grand nombre. Il était aussi possible de rencontrer des membres de la commission d’enquête à des dates et lieux précis et d’adresser des observations par courrier.

Le 11 octobre 2019, un avis favorable fut donné suite aux 1 882 contributions consignées dans les registres et aux 16 310 personnes consultées sur internet.
Seules deux réserves ont été apportées sur le projet : 

  • Maintenir l’alignement des arbres à François Verdier,
  • Réduire la capacité du P+R (parking relais) situé dans le quartier des Sept Deniers.

Et c’est donc le 7 février 2020, suite aux différents travaux, études et enquêtes menées, que le préfet déclare le projet d’utilité publique.

Cependant, et malgré une large concertation des citoyens, la ligne 3 reste toujours controversée, comme le spécifie Actu Toulouse (qui déclare que déjà « 2 recours dont un contentieux ont été déposés contre cette ligne ») ou encore le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc lors d’un communiqué vidéo via sa page Facebook.

La 3ème ligne de métro avance, mais elle reste menacée

La 3ème ligne de métro avance, mais elle reste menacée. Je vous explique pourquoi⬇️⬇️⬇️

Publiée par Jean-Luc Moudenc – page personnelle sur Mercredi 27 novembre 2019

La troisième ligne avance mais reste menacée © Jean-Luc Moudenc – page personnelle

1984 Anti-bivouac Arrêté Bertrand Serp Big Brother caméras CCTV citoyens coup de communication politique déclarations Grand Matabiau Horizon 2030 Innovation insécurité Intelligence artificielle International Intervention policière Jean-Luc Moudenc levier juridique libertés Marketing territorial mesure choc metro mobilité numérique Occitanie Open Métropole parole citoyenne Politique Projet urbain smart city surveillance Technopolice TESO Toulouse Toulouse 2030 Tour Occitanie Téléphérique urbain urbanisme vidéoprotection vidéosurveillance ville mobile Ville Rose visibilité voie publique